C'est l'histoire d'un ancien village auvergnat du sud de Clermont-Ferrand reconquis au XXIème siècle par les anciens citadins (les néoruraux comme on les appelle aujourd'hui). Dans ce village, les enfants sont espiègles. Les chats et les chiens sont plus raisonnables que les adultes... Il s'agit d'un village perché, mais pas trop haut non plus, juste assez pour ne pas risquer les crues. Au début du village se situe une place toute ronde, avec des maisons autour, toutes faites pareil. Ce sont de petites maisons avec un étage, un jardinet devant, séparé en deux par une allée qui se termine par un escalier de trois ou quatre marches et qui est fermée par un portillon qui ouvre sur la place. Chaque maison a au moins un chat et quelquefois beaucoup plus. Aucune rue ne débouche sur la place, pas de voitures non plus. Seules deux petites ruelles la relient au reste du village, plus haut. La place est pavée de galets et de dalles. D'où son nom de "PLACE LE PAVE". Au centre, un gros tilleul autour duquel, des bancs en pierre. La place est cernée par un muret d'à peine un mètre de haut, percé à intervalle régulier par les entrées de jardin. La place est le lieu de vie du village. Les enfants y jouent, font du vélo. Les mémés tricotent ou papotent. Le soir viennent les adolescents, les amoureux et la nuit, les chats se réunissent. Une famille d'irlandais a élu domicile dans le village. Ils sont tous roux : le père, la mère, le fils de sept ans, le chien, un cocker, et même le chat ! Le fils, notre héros, a pour nom Yan...